Pro Suisse s’engage pour que les spécificités suisses ainsi que ses intérêts propres soient pris au sérieux et défendus.
L’Union européenne (UE) n’incarne pas l’Europe géographique, économique, culturelle et politique.
Pour nous aussi, il est clair que la politique de l’UE a une influence sur la Suisse.
C’est pourquoi les accords bilatéraux de l’UE règlent les intérêts réciproques.
Mais des accords bilatéraux mal négociés causent de gros problèmes : transit de camions, affaiblissement de la protection de l’environnement et des consommateurs, immigration, chômage, charge pour les infrastructures de transport, coûts élevés du logement, universités surpeuplées, insécurité.
Les Bilatérales sont des contrats. Et les contrats peuvent être résiliés. En revanche, en cas d’adhésion à l’UE, nous perdons notre liberté d’action.
Car l’adhésion à l’UE nous obligerait à reprendre l’ensemble du droit européen et à appliquer les décisions de l’UE 1:1. Les conséquences seraient bien plus graves que ce que nous avons actuellement.
Une adhésion à l’UE n’apporte pas plus de participation, mais plus de dépendance, plus de contrainte, moins de démocratie, moins de prospérité.
Pro Suisse dit oui à l’Europe, non à la grande puissance de l’UE, non à la construction erronée de l’euro.
Pro Suisse demande au gouvernement national ainsi qu’aux associations économiques et patronales de jouer habilement les atouts de notre pays dans le cadre des négociations avec l’UE.
En politique étrangère, il faut aujourd’hui penser de manière stratégique et se battre avec colonne vertébrale, courage et clarté.