
Dr. Stephan Rietiker, président de Pro Suisse
Actuellement, la neutralité suisse est au cœur de toutes les discussions. Je souhaite aujourd’hui replacer le débat pour vous sur le plan juridique et notamment vous en exposer le point de vue du droit international, puisque je suis spécialiste du droit international public.
Mon exposé s’articulera en cinq parties. En premier lieu, j’aborderai l’histoire de la neutralité, puis ses bases juridiques. Troisièmement, j’aimerais exposer les droits et les obligations des États durablement neutres, quatrièmement, traiter des questions de politique de neutralité. Cinquièmement, je veux rendre hommage à l’initiative de neutralité de Pro Suisse.
Dans son exposé intitulé « La neutralité de la Suisse – une mise en perspective », le Professeur Mark E. Villiger se penchera l’après-midi sur le thème très actuel de la « neutralité ». Ensuite, il y aura une conférence-débat sur la neutralité de la Suisse animée par Dominik Feusi (Nebelspalter). Participeront à ce débat : le professeur Mark E. Villiger, Sanija Ameti (Op Libero), le Conseiller aux Etats Thierry Burkart (Président du PLR. Les Libéraux-Radicaux) et le Conseiller national Roger Köppel (éditeur et rédacteur en chef de la Weltwoche).
Le Conseil fédéral a pris aujourd’hui la décision de mettre hors service 25 chars de combat Léopard 2 de l’armée suisse et de les vendre au fabricant allemand. Grâce à ce stratagème, Berlin peut maintenant se procurer les chars demandés.
Lors d’une conférence publique, Madame Brigitte Beck a encouragé au début du mois de mai 2023 dans sa fonction de CEO de RUAG AG les différents États acheteurs de matériel de guerre suisse à ne pas tenir compte de l’interdiction de réexportation. Elle estime que l’Espagne et l’Allemagne notamment devraient continuer à livrer des munitions suisses à l’Ukraine.
Pro Suisse envoie un message clair au Conseil fédéral : Le mouvement interpartis exige une position ferme dans les négociations avec l’UE. Avec des exigences clés non négociables pour la protection de la souveraineté, de la démocratie directe et de l’indépendance de la Suisse, Pro Suisse s’engage pour les intérêts du pays.
Rejoignez le Dr Pascal Lottaz, un expert renommé dans le domaine des études sur la neutralité, dans une interview captivante avec le Dr Stephan Rietiker, président de Pro Suisse. Plongez dans les subtilités du vote pro-neutralité de la Suisse et bénéficiez de l’expertise précieuse du Dr Rietiker. Ne manquez pas cet entretien instructif qui explore les conséquences potentielles de la votation sur l’avenir de la Suisse.
Le gouvernement ukrainien se serait adressé aux Services du Parlement pour que son président Volodymyr Zelenskyy puisse présenter une allocution vidéo à l’Assemblée fédérale réunie au cours de la session d’été. La demande de Kiev a été acceptée par les bureaux du Conseil national et du Conseil des États.
La cheffe de RUAG, Madame Brigitte Beck, fait preuve d’une négligence grossière en s’ingérant dans la politique étrangère et la politique de neutralité de la Suisse. Elle considère que les déclarations de non-réexportation d’armes et de munitions ne doivent plus être respectées.
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La Suisse est membre du système « Schengen-Dublin ». Or, l’Italie refuse depuis longtemps de respecter la procédure « Dublin » vis-à-vis de la Suisse. Il en résulte que les requérants d’asile qui arrivent en Suisse depuis l’Italie, premier pays d’asile, ne peuvent plus y être renvoyés comme le prévoit
Les ambassadeurs des pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) et de l’UE font pression sur la Suisse et lui demandent d’en faire plus pour « traquer, geler et exproprier » des biens russes. Ils exigent qu’elle se soumette au diktat d’une task force spéciale. Hypocritement, les ambassadeurs des Etats du G7 affirment que, dans le cas contraire, la réputation de la Suisse est menacée. Pour Pro Suisse, cela revient à exiger de la Suisse qu’elle abroge sa législation et ses droits constitutionnels fondamentaux en levant un doigt menaçant. Ils laissent sous-entendre un chantage et d’autres tracasseries que Bruxelles notamment aimerait encore renforcer, ne serait-ce que parce que l’UE veut rattacher institutionnellement la Suisse souveraine.
L’ancien Conseiller fédéral Kaspar Villiger critique l’initiative populaire fédérale pour le « maintien de la neutralité suisse (initiative sur la neutralité) ».
Le Conseil fédéral a décidé dans sa séance d’aujourd’hui d’élaborer d’ici fin juin 2023 des critères de référence pour un mandat de négociation avec l’Union européenne (UE). Il fallait s’attendre à ce que le Conseil fédéral réclame de nouvelles négociations après l’arrêt des négociations en mai 2021 sur un accord-cadre institutionnel et compte tenu des tracasseries injustifiées de l’UE qui ont suivi.
L’Association Pro Suisse est consternée ! Une majorité de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national a décidé de se séparer de 25 chars de combat Léopard de l’armée suisse. Par cette astuce, elle cherche à contourner les décisions du Parlement.
Claude Wild, jusqu’à récemment ambassadeur de Suisse à Kiev, se laisse aller à des écarts de langage. Plusieurs communiqués de presse citent le diplomate. Il insulte les Suisses en les qualifiant « … d’idiots qui font le jeu d’un agresseur … » et insinue que « la Suisse succombe à un fétichisme de la neutralité ».
Notre pays n’a apparemment tiré aucun enseignement de l’histoire récente ! Bien que la densité de la réglementation sur le marché financier suisse ait été massivement renforcée, manifestement uniquement pour mettre au pas les « petits et honnêtes gens », bien que l’on ait pu analyser les expériences cuisantes faites en Suisse,
L’ambassadeur des États-Unis à Berne, Scott Miller, prend position sur la guerre en Ukraine dans une interview publiée dans la NZZ du 16 mars 2023. Dans un langage diplomatique particulièrement bien formulé, il présente des exigences claires à la Suisse. Selon lui, elle doit autoriser immédiatement les livraisons d’armes et il demande sans équivoque que le Parlement suisse modifie les bases légales. De plus, la Suisse se doit de confisquer largement les biens russes et de les mettre à disposition pour la reconstruction de l’Ukraine dans le cadre d’accords internationaux. Il « incite » la Suisse à prendre part à la Task-Force « Russian Elites, Proxies and Oligarchs ».
Alors qu’il était encore récemment le « Conseiller fédéral préféré » du journal de boulevard Blick, le Président de la Confédération Alain Berset, a été massivement critiqué non seulement par le journal de Ringier, mais aussi par son propre parti, pour ses déclarations sur la neutralité. Le reproche du PS est d’autant plus remarquable que ses pères fondateurs se rendaient volontiers en pèlerinage auprès des autocrates communistes à Berlin-Est et à Moscou, alors même que l’Union soviétique de l’époque, dirigée par la Russie, avait envahi la Hongrie et la Tchécoslovaquie en violation du droit international. La Suisse avait alors pris des mesures contre la menace de l’Est, ce que les partisans de Berne avaient systématiquement combattu.
L’Allemagne ainsi que d’autres pays membres de l’UE et de l’OTAN veulent forcer la Suisse à livrer des armes et des munitions directement et indirectement dans la zone de guerre de l’Ukraine. Ils ignorent de la sorte la neutralité perpétuelle, armée et globale de la Suisse, en violant la souveraineté,
L’ambassadrice ukrainienne en Suisse, Madame Iryna Wenediktowa, se mêle de la politique suisse avec des déclarations peu diplomatiques auxquelles on ne s’attendait pas. Elle affirme que la Suisse ne peut rester neutre devant l’agression russe, parce que le droit international et les droits de l’homme sont bafoués. De plus, la neutralité suisse
Comme cela a déjà été annoncé lors de la conférence de presse du 28.2.23 au Centre de presse du Palais fédéral, Pro Suisse a lancé à l‘adresse de tous les parlementaires fédéraux une grande action pour le maintien de la neutralité suisse et contre l‘assouplissement de la Loi sur le matériel de guerre.
Mesdames et Messieurs les journalistes, Je me réjouis de vous accueillir à la conférence de presse de l‘association Pro Suisse. Le sujet sur lequel nous allons nous prononcer aujourd‘hui est d‘une actualité brûlante : il s‘agit de notre neutralité et des tentatives de la saper et de l‘affaiblir face à
Exposé de Walter Wobmann conseiller national, vice-président de pro Suisse et président du comité « maintien de la neutralité suisse »
Monsieur le Président de la Confédération, Mesdames, Messieurs les Conseillers fédéraux, La guerre en Ukraine nous rappelle, de la manière la plus effrayante, l’importance d’une Suisse authentiquement neutre qui puisse apporter sa contribution au rétablissement de la paix grâce à la médiation de ses « bons offices ». En adoptant
La Berne fédérale multiplie quasiment chaque jour des suggestions sans cesse nouvelles visant à saper notre neutralité éprouvée. Pro Suisse, qui compte maintenant plus de 25 ́000 membres, entend mettre un terme à cette cacophonie et à cette dilution du droit dans le but de renforcer notre neutralité suisse intégrale, perpétuelle et armée.
Lauterbrunnen, le 13 février 2023 – À la veille de la Conférence de Munich sur la sécurité, le président de cette dernière, Christoph Heusgen, a critiqué la position neutre de la Suisse dans le conflit ukrainien. La Suisse étant l’une des plus anciennes démocraties avec une neutralité traditionnellement enracinée, elle n’a pas de leçons à recevoir de représentants étrangers.
Lauterbrunnen, le 3 février 2023 – Pro Suisse doit clairement prendre position dans le débat sur la livraison directe d’armements suisses ainsi que leur remise par des tiers à des pays en guerre. Pour le président de Pro Suisse, Stephan Rietiker, une chose est certaine : « Nous engagerons des mesures juridiques adéquates contre tout assouplissement de notre neutralité et, au besoin, nous lancerons un référendum ». De plus, il est évident pour Pro Suisse que les partisans de l’assouplissement des bases légales pour les exportations d’armes ne s’intéressent absolument pas à l’Ukraine, mais à discréditer la neutralité suisse et, par voie de conséquence, rendre plus aisé l’intégration de la Suisse dans l’UE et l’OTAN. Pro Suisse appelle le Conseil fédéral à stopper cette approche politique erronée.
Il y a trente ans, le 6 décembre 1992, les Suisses et les cantons suisses ont décidé de ne pas s’intégrer à l’Union européenne en disant non à l’adhésion de la Suisse à l’ « Accord sur l’Espace économique européen (EEE) »
Flash-back de 30 ans – 6 décembre 1992. Le Conseil fédéral a l’air « morose » face à la caméra, constate SRF « 10-vor-10 » dans sa rétrospective. Pour la Berne fédérale et de nombreux politiciens de premier plan de l’époque, c’est la fin du monde. 50,3 pour cent des Suisses disent NON à l’adhésion à l’EEE, ne veulent pas s’intégrer dans cette construction internationale.
En six (!) rondes, il a été « possible de développer une compréhension commune de l’approche par paquet présentée par le Conseil fédéral ». Beaucoup de mots doux, qui vont et viennent comme des vagues chaudes : « Cette approche élargit la marge de manœuvre pour trouver des solutions. Les intérêts vitaux de la Suisse peuvent être mieux pris en compte. Cette approche offre ainsi de bonnes conditions pour un équilibre des intérêts ».
Quelques heures après sa création, l’association Pro Suisse a décidé de soutenir l’initiative populaire « Maintien de la neutralité suisse (initiative sur la neutralité) ».
Les trois associations « Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) », « Non à l’adhésion rampante à l’UE » et « Association des entrepreneurs contre l’adhésion à l’UE » se sont engagées activement au cours des dernières années pour préserver l’indépendance, la sécurité et la neutralité de la Suisse.
La guerre en Ukraine soulève des interrogations sur la neutralité suisse et sa participation aux sanctions contre la Russie. Ne manquez pas le débat captivant entre Florence Sager-Koenig et Thomas Cottier, interviewés par Plaidoyer, qui explorent les implications de la participation de la Suisse aux sanctions et la nécessité de clarifier sa position. Lisez l’article dès maintenant !
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