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Les pays du G7 et l’UE lancent des menaces contre la Suisse :
Les diplomates piétinent la souveraineté de la Suisse

Les ambassadeurs des pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) et de l'UE font pression sur la Suisse et lui demandent d'en faire plus pour « traquer, geler et exproprier » des biens russes. Ils exigent qu’elle se soumette au diktat d'une task force spéciale. Hypocritement, les ambassadeurs des Etats du G7 affirment que, dans le cas contraire, la réputation de la Suisse est menacée. Pour Pro Suisse, cela revient à exiger de la Suisse qu'elle abroge sa législation et ses droits constitutionnels fondamentaux en levant un doigt menaçant. Ils laissent sous-entendre un chantage et d'autres tracasseries que Bruxelles notamment aimerait encore renforcer, ne serait-ce que parce que l'UE veut rattacher institutionnellement la Suisse souveraine.

Pro Suisse demande au Conseil fédéral de faire de la Suisse un bastion de l’Etat de droit et des droits de propriété, comme l’a déjà fait cette semaine Helene Budliger, cheffe du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), face aux accusations sans fondement du gouvernement américain. Accuser la Suisse de ne rien faire contre le commerce de contournement des biens et services sanctionnés relève de la mauvaise foi. La législation suisse exige déjà à l’heure actuelle que les biens soient examinés afin de déterminer s’ils ont été acquis de manière abusive ou au détriment de tiers. Le Dr Stephan Rietiker, président de Pro Suisse, souligne par ailleurs : « Il est inadmissible que les ambassadeurs des Etats-Unis et d’Allemagne en particulier perdent toute bienséance diplomatique et viennent carrément cracher sur la souveraineté de la Suisse. Le Conseil fédéral devrait enfin convoquer de tels ambassadeurs et au besoin les expulser ».

Comme après la Seconde Guerre mondiale ou avec les fonds en déshérence, on cherche une fois de plus à exercer sur notre pays du chantage pour lui extorquer des fonds, de l’obliger à abandonner sa neutralité et à participer à la politique de Washington et de Bruxelles ainsi qu’à son financement.