Un renoncement acté
Le verdict est tombé : sans surprise, la plupart des partis institutionnels ont tourné le dos à la souveraineté. Tous les partis des Verts au PLR soutiennent désormais le paquet d’accords avec Bruxelles. Le Conseil fédéral, de son côté, soutient activement cette politique. La Suisse s’apprête donc, avec la complicité de ses élus, à céder son autonomie législative, livrant immigration, énergie et santé à la bureaucratie européenne.
Un véritable changement de régime politique se prépare. Les mêmes qui jurent défendre la prospérité suisse vendent notre souveraineté pour un peu de confort diplomatique. Ce n’est pas de la coopération bilatérale d’égal à égal, c’est une véritable absorption bureaucratique.
Reprendre le contrôle
Face à la capitulation des partis institutionnels, il ne reste plus qu’une force capable de défendre la Suisse : le peuple. C’est à nous, citoyens, d’empêcher que Bruxelles écrive nos lois ! Notre modèle repose sur trois piliers : la neutralité, l’indépendance et la démocratie directe. Si l’un tombe, les autres suivront sans attendre, une fois la muraille ébréchée, l’assaillant n’a plus qu’à s’engouffrer dans la brèche comme bon lui semble.
Pour affirmer la solidité et la souveraineté de notre pays, c’est la démocratie directe – pilier fondamental, lui-même attaqué – qui doit repousser les assauts des déconstructeurs.
Ainsi, le décompte est lancé, nous devrons faire ce que la majorité de nos diplomates et parlementaires n’ont pas su faire : désamorcer la bombe. Pour cela, nul besoin d’une formation de démineur : il faut combattre ces accords avec Bruxelles et surtout voter NON à notre soumission programmée.
À nous de choisir le bon fil à couper pour protéger notre souveraineté et nos institutions !
– Par Jean-François Ramé, président du district de St-Maurice, St-Maurice (VS)