de Dr. Stephan Rietiker, Président Pro Suisse
En lisant l’éditorial d’Eric Gujer paru dans la NZZ du 26 août 2023, la phrase de Boetius m’est revenue en mémoire : « Si tu avais gardé le silence, tu serais resté un philosophe au lieu de faire preuve de stupidité ».
Gujer, un disciple gâté du WEF et par conséquent des mondialistes, considère que la Suisse contemporaine aurait besoin de moins de « Blocher », mais qu’il lui faudrait plutôt d’un « anti-Blocher ». Il fonde cela sur l’idée selon laquelle la neutralité de la Suisse serait obsolète et qu’il nous faudrait chercher notre salut dans le rapprochement avec l’UE et l’OTAN.
La réalité est tout le contraire : il nous faut trouver un moyen de coopérer en partenariat avec d’autres États tout en conservant notre autonomie. Notre neutralité est à la fois une obligation et une opportunité, tant sur le plan de la politique de sécurité que sur le plan économique.
Pro Suisse s’y engage fondamentalement ! Nos idées pourraient être brièvement résumées comme suit :
- Nous défendons sans réserve une Suisse indépendante dans la paix, la liberté et la prospérité.
- Nous considérons la neutralité armée permanente comme une obligation et une chance à la fois de préserver notre paix, de proposer nos bons offices et nos mesures de promotion de la paix et de réussir économiquement sur une large base.
- Nous nous opposons à tout accord avec l’Union européenne qui viole nos droits démocratiques fondamentaux et qui a pour conséquence une immigration incontrôlée de personnes en Suisse. En revanche, nous sommes favorables à un accord de libre-échange qui respecte le caractère de partenariat entre l’UE et la Suisse. Cependant, nous soutenons un accord de libre-échange qui tient compte de la nature de partenariat entre l’UE et la Suisse sur un pied d’égalité.
- Nous sommes favorables à une défense nationale autonome, basée sur la remise en place rapide d’une armée crédible et entièrement équipée, dans le but d’assurer en premier lieu l’intégrité des frontières nationales et, si cela devait s’avérer impossible, de nous concentrer sur la défense de nos terrains clés vitaux et d’assurer au mieux la protection et l’approvisionnement de la population. Nous refusons catégoriquement les coopérations au sens d’exercices de troupes avec qui que ce soit.
- Nous nous opposons fermement aux attaques contre notre souveraineté par d’autres pays et des organisations mondiales telles que le WEF, l’OMS, l’ONU, etc. ainsi que leurs entreprises partenaires, de même que nous combattrons systématiquement toute ingérence dans notre souveraineté.
- Nous soutenons clairement le développement massif de notre site de recherche suisse en transférant des fonds investis de manière inefficace et inutile dans des programmes bureaucratiques de l’UE, l’aide au développement et la promotion de la pseudo-culture. Nous sommes favorables à une collaboration avec les meilleures universités du monde aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Asie, plutôt qu’avec les universités au mieux médiocres de l’UE. Les fonds doivent également être utilisés pour promouvoir l’excellence dans les métiers artisanaux.
- Il nous faut nous dégager de l’emprise fatale de l’UE et, en partie, du gouvernement américain, et rechercher de manière ciblée et autonome des coopérations avec d’autres partenaires, « par exemple avec les États du BRICS, et développer de manière systématique les accords de libre-échange.
Pro Suisse a bon espoir que la Suisse aura un avenir prospère avec M. Blocher, mais sûrement sans M. Gujer.
Comme nos pères fondateurs, croyons en nos chances et saisissons-les.
de Dr. Stephan Rietiker, Président Pro Suisse