La majorité du Conseil fédéral a décidé de ne pas soumettre à référendum obligatoire l’accord de soumission à l’UE, qui est désormais divisé en quatre paquets. La majorité des cantons est ainsi délibérément court-circuitée pour des raisons tactiques. Si la majorité du Conseil national et du Conseil des États n’invalide pas cette décision, le peuple ne pourra plus que recourir au référendum facultatif. En d’autres termes, les opposants à ce paquet de soumission devront récolter au moins 50 000 signatures pour chaque paquet d’accords séparé si l’on veut que le peuple puisse au moins se prononcer sur ces accords. Sinon, ces accords lourds de conséquences pour notre pays seront simplement entérinés par le cartel de soumission à l’UE à Berne et le Conseil fédéral aura toute latitude de les signer avec l’UE.
Cette manière antidémocratique d’imposer à la Suisse un accord aussi radical avec l’étranger, qui oblige la Suisse à reprendre automatiquement le droit européen dans des domaines aussi importants que l’immigration est inacceptable. De plus, la Cour de justice de l’UE aura le dernier mot sur les décisions populaires qui ne conviennent pas à l’UE, et des commissaires européens étrangers contrôleront, harcèleront et puniront notre pays sur la base d’un droit étranger et de juges étrangers. Pour couronner le tout, les contribuables suisses devront verser plus de 3 milliards de francs à l’UE au cours des 12 prochaines années. L’abandon de notre indépendance et de notre démocratie, où le peuple, en tant que chef suprême du pays, doit encore « quémander » son droit de décision par des collectes de signatures sur des questions essentielles pour la Suisse, témoigne du mépris profond du peuple et des cantons.
Pro Suisse ne se laissera pas intimider par l’attitude arrogante de la majorité du Conseil fédéral. Bien au contraire ! Nous nous opposerons de toutes nos forces et par tous les moyens démocratiques à cette démarche. Pour mener ce combat, nous avons besoin de tous nos membres, de tous nos donateurs et de toutes les personnes partageant les mêmes convictions, sans exception. Je vous remercie d’ores et déjà de votre engagement sans faille pour les années à venir. Pour que la Suisse reste la Suisse.

Adrian Amstutz, ancien conseiller national et ancien conseiller aux États, Sigriswil, membre du Comité directeur
C’est pourquoi il faut voter NON au traité de soumission à l’UE et NON à l’assujettissement 2.0 au Bailli Gessler.
Nous refusons : D’OBÉIR, DE PAYER ET DE NOUS TAIRE.