Pitteloud a fait remarquer avec insistance aux représentants de la Commission dite d’Helsinki que les accusations portées contre notre pays par l’activiste Browder, à savoir que la justice suisse est corrompue, sont dénuées de tout fondement et de toute preuve et donc inacceptables.
L’agitation de Browden démontre une énergie criminelle. Il ne se contente pas d’insulter la Suisse comme si elle était un pays en crise, il exige que Berne exproprie intégralement les avoirs russes au moyen de sanctions sévères et en contournant l’État de droit suisse.
Par rapport à d’autres États, à l’UE, mais aussi aux États-Unis, la Suisse a déjà bloqué des avoirs russes dans une plus large mesure. Pro Suisse demande au Conseil fédéral de dire haut et fort à Washington qu’il n’est pas acceptable que la Commission Helsinki, mise en place par le gouvernement Biden, se fasse instrumentaliser par un activiste isolé et avide de se profiler tel que Browder, faute de quoi, il faut partir du principe que le gouvernement américain veut sournoisement engager une véritable guerre économique contre la Suisse. Browder lui-même est appelé à faire preuve de transparence quant à ses véritables intentions. Son action n’est pas du tout désintéressée, comme le montre notamment le fait que ce citoyen américain de naissance a pris la nationalité britannique pour « optimiser » ses impôts en devenant quasiment un réfugié fiscal. Pro Suisse demande que notre pays prononce à l’encontre de Browder une interdiction d’entrer en Suisse.
De manière générale, il est aberrant que des individus et des autorités étrangères dictent à la Suisse souveraine comment elle doit concevoir sa politique de sanctions et tentent, par la menace, de soumettre la législation et la justice à un régime étranger. C’est pourquoi Pro Suisse demande une fois de plus au Conseil fédéral de convoquer l’ambassadeur américain à Berne et de lui indiquer sans ambages les règles et le ton qui doivent prévaloir entre des pays amis. Le Suisse ne se soumettra pas au chantage et s’opposera à toute tentative de pillage des autorités américaines visant à faire transiter des fonds légitimes de la Suisse vers les États-Unis. La Suisse n’acceptera pas un affaiblissement de sa place économique et financière.
Le mouvement interparti Pro Suisse attend des partis politiques suisses qu’ils fassent preuve d’unité face aux attaques intolérables des États-Unis et il condamne, dans l’optique des élections fédérales du 22 octobre 2023, toute politique de parti contraire aux intérêts de la Suisse.