Les négociations avec l’UE se révèlent une fois de plus sournoises : l’UE ne cherche pas seulement à dicter notre législation et à trancher les litiges par la Cour de justice de l’UE, ses exigences sont en fait de plus en plus effrontées.
En effet, l’UE a clairement fait savoir qu’elle ne fera aucune concession à la Suisse en matière de gestion de l’immigration, mais – en plus – elle exigera parallèlement des paiements annuels récurrents de centaines de millions de francs. Sachant que la Suisse achète beaucoup plus de biens et de services que l’UE ne nous en achète (balance commerciale), c’est une exigence inacceptable ! Et pour couronner le tout, l’UE réclame le libre accès de tous les étudiants de l’UE aux universités suisses moyennant les mêmes taxes avantageuses que pour les étudiants suisses. Ces taxes d’inscription modiques pour les étudiants suisses sont largement subventionnées par les contribuables suisses. Or, ces taxes d’inscription abordables, rendues possibles grâce aux contribuables suisses, devront désormais s’appliquer également aux étudiants de l’UE.
En réalité, pour préserver la qualité de nos hautes écoles et universités, il serait grand temps d’introduire pour tous les étudiants étrangers des examens d’entrée correspondant au niveau suisse et d’exiger des frais d’études afin que les contribuables suisses cessent de payer la note. Si l’UE persiste à ne rien vouloir entendre, le Conseil fédéral se doit d’interrompre les négociations concernant cet accord honteux de soumission à l’UE.
C’est pourquoi il faut voter NON au traité de soumission à l’UE et NON à l’assujettissement 2.0 au Bailli Gessler. Nous refusons : D’OBÉIR, DE PAYER ET DE NOUS TAIRE.
Dr Stephan Rietiker, entrepreneur, Président Pro Suisse