Je commencerai mon exposé par une citation particulièrement pertinente du Sheik Moham-med bin Rashid Al Maktum (né en 1949), fondateur de Dubaï, qui, à la question de savoir comment il voyait l’avenir de son pays, avait répondu comme suit :
« Mon grand-père voyageait à dos de chameau, mon père faisait exactement la même chose, je roule en Mercedes, mon fils conduit une Land Rover, mais il est fort probable que mon ar-rière-petit-fils se mette à nouveau à dos de chameau ».
Mais pourquoi dites-vous cela ?
« Il existe quelques principes qui régissent depuis toujours tout ce qui se passe dans la vie. Pour être précis : les temps difficiles forgent des hommes forts, les hommes forts créent des temps favorables, les temps favorables produisent des hommes faibles et les hommes faibles créent des temps difficiles ».
« Beaucoup de gens ne le comprendront pas, mais la prospérité dans notre pays produit des parasites, pas des résistants aptes à la survie.
Malheureusement, ces conclusions s’appliquent telles quelles à l’Europe :
Pour ce qui est du continent européen, il est révélateur de constater comment l’Occident, autrefois leader, dégénère à vue d’œil : alors que le pape et la monarchie étaient encore au centre de l’attention au début du Moyen-Âge, avec le latin comme plate-forme de communication par excellence et une éducation dispensée depuis la chaire, l’imprimerie a marqué un tournant à partir du 14e siècle : grâce aux écrits dans la langue maternelle, une plus large accessibilité à l’éducation était possible. La bourgeoisie cultivée a donc vu le jour jusqu’au 17e siècle. Les Lumières, la résistance aux autorités, les révolutions et, au 18e siècle, la création des États-Unis à la suite de la défaite militaire de la domination anglaise ont suivi. Avec les guerres mondiales et le miracle économique qui a suivi, le continent européen a connu sa plus récente période de prospérité.
Depuis 1990, le pouvoir économique s’est estompé et une politique écologique est apparue, l’État social a été développé de plus en plus et la migration s’est muée en tourisme social. Internet est devenu la nouvelle plateforme de communication mondiale. Actuellement (post COVID/conflit ukrainien), la supposée locomotive qu’est l’Allemagne subit une inflation élevée, une grande pénurie de personnel qualifié, du chômage, des politiques migratoires à outrance et un appauvrissement croissant de la classe moyenne. Quant à l’Europe, elle semble prisonnière du carcan qui lui est imposé par des euro-climatologues (émissions zéro net, charbon au lieu de nucléaire, fin du moteur à essence, des éoliennes plutôt que de la cervelle (alors que le manque de vent semble coïncider avec l’absence de souffle intellectuel de certains politiciens !) Le véganisme au lieu de la viande, la « dernière génération » ne veut pas d’enfants ; les vaches émettent trop de méthane, la folie furieuse à propos du C02, les terroristes du climat se collent sur les routes. La politique climatique insensée, qui n’est corroborée par aucune étude scientifique, conduit à la désindustrialisation et finalement à l’appauvrissement.
La culture de l’interdiction et celle des genres priment sur le succès économique : l’abréviation ESG (Environnement/Social/Gouvernance) guide le succès des entreprises. Le genre intervient dans la structure de la famille et vise à la détruire pour que l’État soit aux commandes (Stäfa vous salue !!). Cette culture woke détruit notre langue et donc nos réseaux. La fluidité des genres gagne le sport et détruit une grande partie du sport féminin.
La responsabilité individuelle est de plus en plus remplacée par le centralisme étatique.
De nos jours, le monde occidental est majoritairement gouverné par des inconscients aux ordres des États-Unis.
Les faits historiques sont remaniés et adaptés à l’esprit de notre époque ; ceux qui ne correspondent pas à ce dernier sont effacés (monuments, livres) ou censurés.
Une petite élite décide ce qui est bon pour nous
Les mondialistes cherchent à éliminer les gouvernements nationaux (OMS, etc.)
La vision erronée de « villes de 15 minutes » avec limitation de l’espace d’action personnel est encouragée et expérimentée.
Une nouvelle forme d’économie planifiée dans l’agriculture, la production et l’alimentation, que l’on croyait oubliée, fait son apparition (« vive le kolkhoze »).
Les eugénistes aspirent à une réduction massive de la population mondiale.
Finalement, les globalistes souhaitent éliminer la liberté individuelle au profit du collectif : tout ceci sous couvert de « démocratie » et de « solidarité ».
Ou comme disait Klaus Schwab : « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux ». Il faut se demander si la Suisse peut continuer à financer ces absurdités du WEF avec l’argent des contribuables.
Paysage médiatique : en général, on ne trouve plus que quelques médias qui diffusent des informations relativement neutres au lieu de fausses nouvelles.
Même notre NZZ, soumise au diktat de son rédacteur en chef Eric Guyer, pratique une censure ciblée ! Ma réplique à l’article de Thomas Borer sur la neutralité a par exemple été rejetée sous prétexte que, selon la rédaction de la NZZ, l’article ne correspondait pas à la « pluralité des opinions de la NZZ ». Un contact au sein de la rédaction de la NZZ m’a cependant appris que le sujet n’avait jamais été abordé au sein de la rédaction. Je me demande si l’article sur la neutralité du Professeur Jakob Tanner, idéologue de gauche notoire, a contribué à la pluralité des opinions de la NZZ le 22 mai 2023. « On ne peut certes pas comparer la situation actuelle à celle de l’époque. Cependant, une similitude frappante entre les partisans d’une neutralité « illimitée » dans les années 1930 et ceux d’aujourd’hui frappe l’esprit. Elle réside dans leur soutien implicite ou explicite à des États agressifs qui violaient le droit international et attaquaient le régime de paix international ». Quand la gauche manque d’idées, elle a recours à la matraque brune. Avec le soutien bienveillant d’Eric Guyer, qui apparaît de plus en plus comme un fossoyeur autoritaire et narcissique de la neutralité et un instrument docile des mondialistes !
Une autre question est celle de la multiplication des conflits d’intérêts, du népotisme et de la corruption chez les gouvernants, notamment dans l’UE. Un PDG et expert financier allemand résume bien la situation en Allemagne : « Si le gouvernement fédéral était remplacé par la mafia, la corruption serait réduite de moitié, mais le facteur plaisir doublé». En tant que plus grand contributeur net, l’Allemagne est d’une importance vitale pour l’UE.
Mesdames et Messieurs, chers amis :
Se pose maintenant la question de savoir comment la Suisse doit se comporter dans tout ce tohu-bohu. Récemment, l’ambassadeur américain en Suisse, Scott Miller, l’a formulé de manière très peu diplomatique : « La Suisse est le trou dans le donut ». Je ne peux que lancer à Scott Miller : « Nous resterons le trou prospère dans le donut, à savoir une île de bonheur. Que le donut sec qui l’entoure reste coincé dans votre gorge ! ! » Pour être sûrs que Scott Miller comprenne le message, voici notre réponse en anglais : « May the dry donut get stuck in your throat ! Il est scandaleux que des personnes comme les ambassadeurs de l’UE, de l’Ukraine, des États-Unis et de l’Allemagne se sentent autorisés à s’immiscer de manière condescendante dans la politique intérieure de leur pays d’accueil au lieu de se conformer aux usages diplomatiques de ce pays. Imaginez un instant ce qui se passerait si l’ambassadeur suisse à Washington se montrait critique et condescendant à l’égard de l’administration Biden. Malheureusement, le Conseiller fédéral Cassis n’a pas convoqué ces personnes et ne leur a pas signifié clairement qu’il les expulserait en cas de récidive ! Nous avons d’ailleurs invité tous ces ambassadeurs à la manifestation d’aujourd’hui pour leur permettre de constater de près notre démocratie : l’ambassadeur d’Allemagne et l’ambassadrice d’Ukraine n’ont même pas jugé nécessaire de décliner l’invitation ! Quant au conflit ukrainien, nous serions bien bêtes de nous laisser inspirer par l’idée américaine d’un nouveau front Europe-Est. Mais que font nos politiciens, le Conseil fédéral en tête : ils se contorsionnent et se gardent bien de prendre position. Le Parlement offre même au président Selensky une plate-forme lui permettant de s’adresser directement au Parlement. Une énormité sans précédent. En observant les absurdités dans le monde entier, nous devrions nous souvenir de la citation de Brecht que je répète encore une fois avec plaisir : « Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir ». Ce que notre peuple attend du Conseil fédéral, ce sont des mesures de protection de notre pays et la garantie de sa prospérité et de sa souveraineté. Il existe malheureusement encore des milieux qui, en dépit de l’impasse économique qui se profile au sein de l’UE, souhaitent se rapprocher de l’UE, voire y adhérer. Tous les moyens leur sont bons pour y parvenir, y compris l’abandon de la neutralité et l’externalisation de la défense nationale à l’OTAN. Ne nous laissons pas prendre à ce tour de passe-passe minable de la Gauche et des Verts et, malheureusement, d’une partie du PLR : notre neutralité armée et perpétuelle, soutenue par une armée crédible, est la meilleure garantie pour une vie de liberté et de prospérité. Pro Suisse restera fermement attachée à ce fondement.
Comme je vous l’ai dit en octobre, le Comité a fait le point de la situation et s’est fixé, dans un esprit de gestion des ressources, trois thèmes centraux avec des groupes de travail correspondants :
1. Neutralité
2. Souveraineté
3. Politique étrangère et relations avec l’UE en particulier.
Neutralité
La neutralité perpétuelle, intégrale et armée est loin d’être une manifestation de lâcheté, comme certains le prétendent, mais bien au contraire, une preuve de force et de persévérance. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle nous a préservés des conflits armés. Il est essentiel de bien expliquer à nos partenaires ce que nous entendons par neutralité et de nous y tenir strictement, parce que notre neutralité n’est valable que dans la mesure où elle est aussi bien comprise par la communauté internationale. En aucun cas, nous ne devons adapter ou contourner la neutralité en fonction des circonstances. Les sanctions que nous avons prises à l’encontre de la Russie nous ont gravement nui. Le fait de faire preuve d’un manque de fermeté à l’égard de l’extérieur nous est encore plus préjudiciable. Les propos de Mme Beck, CEO de RUAG, qui a publiquement invité d’autres pays à transgresser la loi, valent à notre pays moquerie et dérision. Madame Beck et, le cas échéant, les membres responsables du conseil d’administration de RUAG devraient être immédiatement licenciés. On ne doit pas oublier que ce sont les mêmes milieux – le centre rouge-vert et une partie du PLR – qui souhaitaient un durcissement de la législation sur l’exportation d’armes pour des motifs pacifistes, avant de se raviser dans le contexte du conflit ukrainien. Cela ne peut pas fonctionner de cette manière. La fiabilité est loin d’être au rendez-vous. Le Conseil fédéral a maintenant changé d’avis et souhaite livrer à l’Allemagne de vieux chars Léopard. Une pure trahison de la neutralité ! De toute évidence, nous devons régler plus clairement la question de la neutralité, raison pour laquelle Pro Suisse soutient inconditionnellement l’initiative sur la neutralité. Celle-ci inscrit et définit de manière précise et transparente la neutralité perpétuelle, intégrale et armée dans la Constitution. Notre Conseil fédéral recevra ainsi des instructions claires et le soutien du peuple. Nous attendons que le Conseil fédéral prenne ses responsabilités et utilise pleinement la neutralité comme plate-forme de maintien et de promotion de la paix et d’interventions humanitaires. Sans doute serait-il également judicieux d’échanger et de s’associer avec d’autres États neutres. Je vous invite donc tous à soutenir activement l’initiative sur la neutralité et à lui faire de la publicité parmi vos connaissances. La neutralité étant le thème principal de cet après-midi, je ne souhaite pas l’aborder ici.
Souveraineté
Actuellement, la plus grande menace pour notre souveraineté émane de l’OMS et de ses nouvelles directives sanitaires internationales (RSI) et du nouveau pacte de l’OMS. Si l’OMS était auparavant considérée comme une boussole en matière d’engagement humanitaire pour la santé mondiale, elle est devenue, sous la direction de son actuel directeur général, une organisation supranationale uniquement axée sur le profit et le contrôle, qui cherche à tout prix à s’emparer du contrôle gouvernemental. Elle bénéficie à cet égard d’un soutien financier massif de la part des États-Unis, de l’Allemagne, de Bill Gates et, curieusement, du WEF. Entrer dans tous les détails dépasserait le cadre de cet exposé, mais voici ce qu’il en est pour l’essentiel :
-l’OMS devient le gouvernement mondial en matière de santé, ses ordres sont contraignants en droit international.
-le directeur général peut à tout moment et sans consultation déclarer une pandémie (on a vu lors de la pandémie COVID comment l’OMS a recommandé des mesures et des traitements non fondés scientifiquement et refusé tout discours scientifique !)
-Les droits de l’homme, la dignité et les libertés fondamentales des personnes ne doivent pas être respectés.
One Health : on mesure la santé à la même aune et on la déclare obligatoire pour tous les pays, avec un mandat de contrôle qui va au-delà des pandémies. Les recommandations se muent en obligations. La mise en œuvre peut se faire par la police ou par l’armée.
-L’OMS peut imposer des médicaments et des vaccins pour tous les êtres humains.
-L’OMS peut ordonner la production de médicaments et d’autres produits médicaux.
-Introduction d’un carnet de vaccination numérique qui est déclaré obligatoire sur le plan mondial
-Extension prévue à l’agriculture et à l’alimentation
-L’immunité naturelle est « abolie » : les personnes qui ne sont pas complètement vaccinées sont considérées comme malades (code CIM spécial).
-Décisions prises dans le courant de 2023, validité à partir de 2024
Fait piquant, le Conseiller fédéral Berset n’a jusqu’à présent pas fait participer le Parlement au débat et a écarté les questions/interpellations au moyen de vagues généralités. Une équipe de négociation dont le mandat est inconnu a par ailleurs été mise en place. Voilà qui doit nous rendre perplexes et méfiants !
Au vu des projets d’accords présentés, nous devons affirmer clairement que nous ne devrons plus discuter de la neutralité et de la souveraineté une fois que ces accords et ces règlements seront entrés en vigueur. Pour cette raison, nous avons mis en place un groupe de travail qui lancera une campagne contre ces nouveaux accords pour empêcher leur ratification. Le lancement aura lieu le 14 juin dans le cadre d’une conférence de presse de Pro Suisse à Berne, au cours de laquelle nous communiquerons des informations complètes sur les aspects juridiques. Vous serez tous tenus au courant par le biais de notre site Internet ou de Pro Suisse Actuel.
Politique étrangère/relation avec l’UE
Nous avons mis en place un groupe de travail composé également de personnalités extérieures qui suivent de manière proactive ce qui se passe à Berne et à Bruxelles, nous communiquent des informations sur la situation et nous présenterons des propositions concrètes. Nous avons envoyé une lettre ouverte au Conseil fédéral le 21 mai, dans laquelle nous avons résumé, à titre prophylactique en quelque sorte, nos lignes rouges non négociables vis-à-vis de l’UE.
Les voici :
1. Pas de reprise automatique ou dynamique du droit de suite de l’UE
2. Pas de subordination de la législation suisse, y compris le droit de référendum et la juridiction, à la jurisprudence de la Cour de justice de l’UE (CJUE)
3. Pas de liens juridiques entre les accords avec des clauses dites « guillotines ».
4. Pas d’obligation de lier l’accord de libre-échange de 1972 avec une « clause guillotine » à d’autres paquets d’accords et pas d’agenda contraignant pour « moderniser » l’accord de libre-échange ni de soumission de l’accord au régime d’un éventuel cadre institutionnel
5) Pas de reprise de la directive sur la citoyenneté de l’Union (DCE) en matière de libre circulation des personnes.
Nous estimons que la frénésie opérationnelle affichée actuellement par certains politiciens est absolument injustifiable. Des résultats de négociation positifs ne peuvent être obtenus qu’en faisant preuve de calme et de force. Notre pays fait partie du continent européen, mais pas de l’UE. Si des négociations sont nécessaires, nous les menons d’égal à égal et non pas position de repenti. Beaucoup d’entreprises de l’UE souhaitent de toute façon commercer avec la Suisse et, même sans Bruxelles, les choses se passent plutôt bien de manière informelle. Beaucoup de prétendues entraves au commerce peuvent être surmontées relativement facilement. De plus, l’UE ne contrôle pas du tout la question de l’électricité, si bien que nous devons de toute façon assurer nous-mêmes l’approvisionnement en électricité. Les migrations ou la circulation incontrôlée des personnes constituent le seul véritable enjeu qu’il faudra bientôt réguler. Des contacts sont en cours avec d’autres organisations défendant les mêmes idées et nous réagirons de manière ciblée au gré de l’évolution des événements. Quoi qu’il en soit, la Suisse ne doit pas se concentrer uniquement sur l’UE, mais aussi intensifier ses contacts avec d’autres États partenaires existants et potentiels, ne serait-ce que pour minimiser les risques, à commencer par les États-Unis et les Etats membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Arabie saoudite) etc. Car une chose est certaine : les perspectives de l’UE sont moroses, contrairement aux États BRICS, qui représentent le moteur de la croissance future. Nous attendons donc du Conseil fédéral qu’il identifie les priorités et réagisse en conséquence.
Cela me permet de faire quelques remarques d’ordre administratif :
En octobre, l’ancien bureau de l’ASIN à Lauterbrunnen est devenu le bureau de Pro Suisse. Quelques tâches en rapport avec les initiatives/référendums sont venues s’ajouter, raison pour laquelle nous avons légèrement renforcé le personnel du bureau : Stefan Rossel est directeur adjoint et soutient notre directeur général Werner Gartenmann. Nous recherchons actuellement une personne à temps partiel pour soutenir Sandra Flück. Récemment, nous vous avons envoyé le premier numéro de Pro Suisse Actuel. Parallèlement, nous avons créé une page Internet qui est constamment mise à jour. De plus, nous avons commencé à alimenter les réseaux sociaux. Deux conseillers externes nous assistent par ailleurs pour toucher les jeunes sur leurs canaux. La jeunesse revêt pour nous un rôle de plus en plus important ! Comme nous nous engageons en politique avec des thèmes concrets et ne sommes pas liés à une doctrine de parti, il nous faudra aussi réussir peu à peu à convaincre des représentants d’autres partis de soutenir nos revendications. Dans ce domaine, nous avons déjà remporté quelques succès !
Avant de terminer, voici encore quelques remerciements :
Merci au secrétariat et tout particulièrement à notre directeur Werner Gartenmann et à Sandra Flück.
Merci au Comité directeur/au bureau
Merci à tous les bénévoles
Merci à l’orchestre Pro Suisse
Merci à l’ancien Conseiller fédéral Christoph Blocher qui, avec son immense expérience du monde politique, se tient volontiers à notre disposition pour nous apporter ses conseils.
Pro Suisse restera fermement attachée à nos principes et prendra toutes les mesures nécessaires pour que la neutralité, la souveraineté et la liberté soient garanties et préservées sur le long terme. Ni la censure ni les tentatives de nous exclure ne nous en empêcheront.
Pour ce faire, chers amis, nous avons besoin de chacun d’entre vous ! Nous vous demandons de nous soutenir et de recruter des membres. Si chacun des 26’000 membres ne recrute qu’un seul nouveau membre, nous serons plus de 50’000 ! Il nous faut cette force de frappe et les moyens financiers pour nous imposer.
Quant à notre gouvernement ou à notre champ d’action pour nous y opposer, je dis, en paraphrasant l’empereur romain Caligula : « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ».
Je souhaite donner à cet exposé une conclusion optimiste : on m’a récemment demandé si j’étais anti-UE et j’ai répondu non, je suis Pro Suisse. Le nom désigne déjà le programme. Soyons optimistes : nous avons la possibilité de façonner notre avenir nous-mêmes. Ne nous laissons pas acculer. Je ne sais pas s’il est possible de couper le noeud gordien avec l’UE. Nous restons ouverts, mais c’est à l’UE de bouger et pas à nous ! Si nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord, il nous faudra quitter la table des négociations et nous mettre à la recherche d’autres partenaires. Soyons courageux et fermement décidés. Tout au long de notre histoire, nous avons dû relever de gros défis et nous l’avons finalement fait avec succès ! Nous le devons à nos ancêtres et à la jeune génération !
Chers amis, je vous remercie de votre engagement et de votre aide. Votre formidable soutien nous donne des ailes ! Chacun d’entre nous fait son travail avec la conscience et la motivation de préserver notre merveilleux pays pour les générations à venir.
À notre Suisse libre, neutre et prospère ! Switzerland first and forever!